SANTÉ
CENTRE DE SANTÉ RURAL : DE PLUS EN PLUS PROCHES DES POPULATIONS
La triste réalité des femmes de la localité, contraintes de se rendre à Kato, faute de maternité dans leur village ou à proximité, ne sera plus qu’un lointain souvenir. A Gbémazo, à 1 km de Konogo, le Centre de Santé Rural est en voie d’achèvement.
D’un coût de 175 millions de FCFA, financé par le Programme Présidentiel d’Urgence (PPU), le centre comprend une maternité, un dispensaire et des logements pour l’infirmier et la sage-femme. En attendant l’inauguration, les populations expriment déjà leur soulagement et satisfaction. Le dispensaire a déjà commencé à recevoir ses premiers patients. Bientôt la maternité sera ouverte. Pour Bakayoko Makoma, présidente des femmes du village de Karaba, à quelques encablures de Gbèmazo, le centre de santé va profiter à toute la population, mais davantage aux femmes pour les consultations prénatales, l’accouchement, le suivi des vaccins, etc.
Autre décor, à Abidjan, mais toujours le même soulagement. Lors de l’inauguration du Centre national de radiothérapie et d’oncologie (traitement du cancer), le 18 décembre 2017 à Cocody, la satisfaction était grande : « Quelle joie, quel bonheur pour nos malades, de pouvoir se soigner, ici en Côte d’Ivoire ! On n’aura plus besoin de voyager. Vraiment, je dis merci au Président de la République pour tous ces efforts.». Cet enthousiasme de Blandine Aka, présidente d’une organisation non gouvernementale de lutte contre le cancer à Aboisso, en dit long sur ce qui fut, durant des décennies, la peine des malades du cancer. Et c’est à juste titre que le Président Alassane Ouattara disait, à cette occasion, qu’il ne fallait plus avoir peur du cancer.
« Vous avez maintenant accès aux technologies innovantes pour le traitement et la prise en charge du cancer, sur place, en Côte d’Ivoire ».
Le centre de traitement du cancer, tout comme le Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) d’Angré à Abidjan, ouvert le 15 décembre 2017, et le futur Centre de Médecine Nucléaire, traduisent la vision du gouvernement en matière d’infrastructures de santé et de soins de qualité.
Les équipements de pointe, comme l’imagerie par résonance magnétique (IRM) au CHU d’Angré, en est une illustration. « Cet appareil à un champ élevé de fiabilité et de rapidité, comparé aux anciens appareils. 10 à 15 minutes suffisent pour faire un examen, contre 30 à 45 minutes auparavant?», estime Germain Ouattara, surveillant d’unité de soins. Pour lui, « la prise en charge des patients devient beaucoup plus rapide et pointue avec cette nouvelle technologie. Cela fait gagner en temps et en soins de qualité ».