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Présentation

  
2019-07-19

Présentation

Gbémazo  est  situé  au  nord-ouest  de  la  Côte  d’Ivoire  dans  la  sous-préfecture  de Worofla, dans le département de Séguéla. C’est une localité d’environ  3000 habitants (y  compris  les  environs),  où  cohabitent  des  populations  autochtones  et  allogènes. Zone  agricole,  on  y  cultive  du  vivrier  (riz,  ignames,  bananes,  manioc,  mais,  patates, gombo,  aubergines,  piments,  arachides)  et  des  cultures  pérennes  ou  industrielles (coton, anacarde, café, cacao, etc.).


Gbémazo fait partie de la défunte sous-localité du  Karani qui regroupe les villages de Gbémazo, Konogo, Karaba et Wakoro. Il est situé dans le canton  Wataradougou  qui comprend  les  villages  de  Yanfissa,  Kangana,  Bananigoro,  Kognimasso,  Dougougbè, Karaba, Konogo, Gbémazo, Kato, Wakoro, Soko, Mankono et Massala. 


Dans le Wataradougou, tout comme la sous-préfecture de Worofla, on note un déficit de  services  sociaux  de  base  et  d’autres  infrastructures  économiques.  Cependant, Gbémazo  connaît  un  début  d’équipement.  En  novembre  2014,  il  a  bénéficié  d’un centre  de  santé  rural  d’un  coût  de  175  millions  de  FCFA   dont  les  travaux  de construction, commencés en mai 2015, sont en voie d’achèvement (80% de taux de réalisation  en  août  2016).  Le  centre  comprend  une  maternité  de  7   lits  et  d’un dispensaire de 7 lits, avec des logements pour l’infirmier et la sage-femme. 

Un château d’eau d’une capacité de 30 m3 (30 000 litres d’eau /heure) d’un coût de 190 millions de FCFA est en construction. Les travaux, démarrés en février 2016, sont très avancés (75% de taux de réalisation en août 2016). Le village est électrifié et a une  école  primaire  de  9  classes,  avec  300  élèves  et  des  logements  pour  les enseignants. 

La scolarisation de la jeune fille y fait un progrès notable. L’école a réalisé un score de 100%  à  l’examen  du  CEPE  en  2015  et  en  2016.  Le  village  est  engagé  dans  une politique de mobilisation de ressources pour l’obtention d’un collège de proximité qui rapprocherait  l’enseignement  secondaire  des  élèves.  Ce  collège  couvrirait  une vingtaine de villages, d’une population d’environ 20.000 habitants, dans un rayon de 15 kilomètres. Enfin, des démarches ont également été entamées pour l’accès à la téléphonie mobile, en vue d’un désenclavement total de la zone.


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WOROFLA

I – PRESENTATION GENERALE


Créée par décret n°95-942 du 13 Décembre 1995, la Commune de Worofla a été ouverte en 1996 par arrêté n° 97/MIN/DGCL du 25 Mars 1996, constatant les résultats des élections des Maires et des Adjoints au Maire. La Commune de Worofla est limitée : - Au Nord par le village de Kohimon et Massala - Au Sud par le village de Bogoba et Monso - A l’Est par le village de Séhéla - A l’Ouest par le village de Mathiaskro


a – Superficie

D’une superficie de 2100 km2, Worofla est la circonscription la plus vaste de la Région du Worodougou. Elle fait plus de deux fois les Sous-Préfectures de Massala et Sifié (qui couvre chacune 970 km2) et aussi plus vaste que Kani (1660 km2), Séguéla (1240 km2), Djibrosso (1830 km2), Dualla (1040 km2), et Morondo (1240 km2). Quant à la Commune, elle couvre environ le cinquième de la superficie de la Sous-préfecture de Worofla.


b – Chef-lieu de région

Séguéla est le chef-lieu de région, dénommé Région du Worodougou.


c – Chef-lieu du Département

Séguéla est aussi son chef-lieu de Département.


d – Chef-lieu de Sous-Préfecture

Worofla, son chef-lieu de Sous-Préfecture.


e – Population

Le Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 1998 a permis de dénombrer une population totale de 11 736 habitants pour l’ensemble de la Sous-Préfecture de Worofla et 3195 habitants, pour la Commune.

Pour ce qui concerne le Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2014, il a permis de dénombrer une population totale de 35256 habitants pour l’ensemble de la Sous-Préfecture de Worofla et 6318 habitants pour la Commune.

La population dans la zone est très faible en raison de l’exode rural très prononcé des jeunes attirés par la prospérité relative des zones de forêt et des grands centres urbains. Cette émigration provoque le dépeuplement des villages et partant réduit la production agricole.

Quant à l’immigration, phénomène inverse, naguère rare, a connu une évolution notoire depuis 1998 avec la venue des Baoulés et des Burkinabés qui s’adonnent aux cultures de rente (café-cacao) et vivrières (riz, maïs, arachide, banane, igname). Les quelques Peulhs d’origine Guinéenne qui arrivent pratiquent essentiellement le commerce.


f – Climat

Le climat de type soudanien se caractérise par deux saisons :

- Une saison sèche d’Octobre à Avril marquée par l’harmattan.

- Une saison de pluie de Mai à Septembre qui rend les pistes villageoises difficilement praticables.


g – Atouts économiques et industriels

- Atouts économiques

La végétation est constituée d’une zone de savane arborée vers le Nord et des Ilots de forêts que l’on rencontre vers le Sud. Cette végétation très riche dans sa composition se trouve être un facteur favorisant le développement des cultures de rente et vivrières.

En effet, les cultures de rente dont le développement est fulgurant peut, à n’en point douter, constituer un atout économique pour la circonscription si une grande partie de la population s’y met effectivement d’une part et d’autre part se constitue en coopérative en vue de bénéficier des retombées inhérentes.


- Atout industriel

Il n’existe pas d’activité industrielle dans la Sous-Préfecture et dans la Commune. C’est pourquoi une forte production d’anacarde ou de riz pourrait favoriser la création d’unité industrielle pour la transformation de ces produits.



II – ECONOMIE AVEC LES TROIS SECTEURS CLES A SAVOIR :

1/- Secteur Primaire

a –  L’agriculture

Il existe des cultures de rente telles que l’anacarde, le café, le cacao, le coton et les mangues. Parmi ces cultures, l’anacarde et le cacao tiennent la dragée haute aux autres et passent pour être plus tard le moteur de l’économie de Worofla.

En dehors de ces cultures de rente, les cultures vivrières (riz, maïs, banane, arachide, manioc, igname) se développent de façon notoire.


b –  L’industrie

Il n’existe ici à Worofla aucune activité